lundi 8 août 2011

Août 2011 - Jardin : le "grand massif"

3200 m2 de terrain, c'est raisonnable dans le Perche, mais pose tout de même des problèmes de dénomination quand on parle du jardin. On ne peut se contenter de "l'avant" et "l'arrière du jardin", il y a : la rocaille, le massif du sureau noir (alternativement massif du cotinus, ça dépend des jours), le massif des heuchères, celui du long de la grange, du devant de la grande (ou dit "des lavandes"), le massif... tu sais celui entouré de silex, le massif-haricot (non pas parce qu'il y pousse des haricots mais parce qu'il en a la forme), celui de la mare (oui mais devant ou derrière la mare ?!) (de la grande mare ou de la petite mare ?! Ah, le nouveau massif, celui qui n'a pas encore de nom, quoi !). Pfff... Nous avons vraiment des problèmes existentiels.

Celui qui est l'objet du présent post est le "grand massif", qui fut un temps "le grand massif du haut". Mais comme il est vraiment plus grand que tous les autres, la précision "du haut" est rapidement devenue superfétatoire (qui est quand même beaucoup mieux que "superflue"). Ce "grand massif", donc, ne pose pas encore de problème de nommage. J'attends de voir quand on l'aura terminé, si on ne sera pas contraint de parler du "grand massif de la gauche du chêne" et du "grand massif de la droite du chêne", pour pouvoir discuter jardin (et non politique) sans s'engueuler.
Quand je pense qu'on a des rêves d'agrandissement de notre "domaine"... Dans ce projet, ce qui m'effraie le plus, c'est qu'on ne comprenne pas de quoi on parle quand on parle du jardin.
C'est encore la preuve qu'il y a tout dans le jardin : il y pousse même des traités de linguistique.

Le "grand massif" était donc il y a encore très peu de temps un roncier. Voici à quoi il ressemblait avant-hier au crépuscule, sous la pluie :

  


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