mercredi 28 avril 2010

24, 25, 26 avril, dilemme

En continuant à rendre ce jardin praticable pour un être humain autre que Mike Horn, et donc en enlevant les orties, le lierre et les ronces, le tout brûlé dans un écobuage qui n'a de respectueux de l'écosystème que constitue le jardin que le préfixe, nous contribuons immanquablement à faire déménager toutes les bestioles qui pourtant nous ravissent. En détruisant les orties, on prive de refuge et de nourriture les escargots et des tas d'insectes. Moins d'insectes, moins d'oiseaux (qui de toute façon ne viendront plus nicher dans les ronces, dont les épines constituent une protection idéale contre les prédateurs). Plus de ronces, plus de maison pour les couleuvres non plus ? Bref, c'est avec un pincement au coeur que nous regardons notre jardin devenir de plus en plus beau. On a pour l'instant décidé de laisser un coin sauvage pour tout ce petit monde, Mathieu a vaguement parlé de réinventer le jardin en créant des bosquets de ronces et des massifs d'orties, qu'il suffirait peut-être de jeter un regard nouveau sur ces plantes considérées comme nuisibles, tandis que j'aimerais une "rocaille à couleuvres" sur le haut du terrain... Bonne idée, non ?

Faut dire que les ronces, ça fait aussi ça (surtout qu'on a décidé de dé-roncer en short, enfin, chacun son truc).

24, 25, 26 avril, bébêtes

Ce week-end fût rempli de grands moments de rencontres avec les colocs' :

Nous avons vu deux reinettes (c'est vraiment magnifique), espèce de grenouille protégée

Qui se débattait comme une diablesse le temps qu'on l'éloigne de la faux...

Une belle limace, mais la photo ne fait pas honneur à son ventre orange... comme une orange

Et cet étrange insecte à trompe avec un faux-air de fourmillier

Mais surtout, surtout, dimanche, une couleuvre est passée entre mes jambes.
Le lendemain, Mathieu râlait parce qu'il n'avait pas vu "la" couleuvre et à peine avait-il fini sa phrase que... oh, une autre couleuvre, mais marron-doré celle-là (l'autre était un mélange de vert bouteille et noir) et beaucoup plus grande, qui se dore la pilule en haut du terrain et quand elle nous repère se carapate dans les ronces, comme la première.
La première était une couleuvre verte, la seconde une couleuvre d'Esculape (merci Google Images), toutes deux bien présentes dans le Perche selon le site du Parc Naturel Régional du Perche.

24, 25, 26 avril, on plante notre premier arbre

Enfin, on prépare le trou pour le planter. Ce sera "l'arbre de Renaud", un arbre de Judée déjà en fleurs. Mise en terre le week-end prochain.

On sort encore des kilos de pierres...

... mais là ça paraît normal, le terrain a été damé.

24, 25, 26 avril, la grange


"Délierrage" complètement terminé sur la grange...


... dans laquelle on commence à stocker les bûches sciées par Mathieu, qui proviennent de la taille des arbres du terrain (C'est pas demain la veille qu'on aura besoin d'acheter du bois)


On récupère aussi toutes les pierres trouvées sur notre terrain : pas mal de pavés de silex qui nous serviront sans doute à faire une petite terrasse, mais dès qu'on creuse chez nous, on tombe sur des mini-carrières de pierre, c'est assez hallucinant. On a même pensé dans un premier temps être tombés sur d'anciennes fondations d'une grange. En creusant sur moins d'un mètre carré et environ 40 cm de profondeur, on a rempli 2 pleines brouettes de pierres : ça va être sympa pour délimiter des massifs, créer une rocaille etc.

24, 25, 26 avril, dans le jardin

Nous avons continué à "nettoyer" l'arrière de la grange. Nous y avons trouvé, bien enterrés :

Des tas de bouts de ferraille, dont une collection de ressorts

Un vieux moteur (2,5 tonnes)

Un deuxième vieux moteur

Des vestiges de roues de machines agricoles, que Mathieu veut transformer en mobile géant à installer dans un arbre...

24, 25, 26 avril : dans la maison...


... le travail s'est limité -il faisait trop beau pour s'enfermer- au piquetage d'un mur, celui de la future salle à manger :




Nous avons découvert qu'à l'origine, il devait y avoir une porte à la place de la fenêtre, et que le dessous de la fenêtre n'est que du remplissage... Question : remettre une porte or not ?


mercredi 21 avril 2010

17-18-19 avril : les vaches

Nous commençons à nous apprivoiser réciproquement. Dès qu'on s'active dans le jardin, elles s'approchent pour voir ce qu'on fait. On s'autorise à passer juste derrière la clôture électrique pour un contact plus direct. J'ai même eu droit à une grosse léchouille de la noiraude sur le front.

17-18-19 avril : quelques points de vue inédits du jardin

Avec un fauteuil club encore récupéré à la déchetterie

Face nord de la maison vue de l'arrière du tilleul

Faces nord et ouest de la grange vues du haut du terrain

Face ouest de la maison

17-18-19 avril : la mare

C'est même une vraie mare aux canards : un couple l'occupe quand nous tournons le dos !

Vue sur la mare et la façade ouest de la grange


17-18-19 avril : cabinet de curiosités

Une morille trouvée dans le jardin : ça promet !

Au premier plan, un squelette de souris tombé du plafond ! (sa parenté avec le dinosaure apparaît d'ailleurs étonnamment nettement). Au second, une empreinte de coquillage dans du mortier.

Portrait

17-18-19 avril : les bébêtes du week-end

Dans la famille des végétanimaux, le roncescargot

Un bébé phasme

Un gros.... un gros quoi d'ailleurs ?

La rubrique "bebête du week-end" est en fait assez dramatique : en déronçant (oui, on invente des mots) le haut du terrain, Mathieu est tombé sur un nid de merle contenant deux adorables oisillons le bec orange vif s'ouvrant grand comme des tulipes. Vu le sort que la fin de la journée (attaque d'une buse ?) leur a réservé, on n'a pas le coeur de publier les photos.
Et comme si c'était pas suffisant pour nos âmes sensibles, nous avons assisté à un vêlage qui a mal fini dans le pré jouxtant notre terrain. Nous attendions impatients que le veau se dresse maladroitement sur ses pattes, et non... Quatre hommes dont un vétérinaire autour de la vache et un veau mort né. Bouh...

17-18-19 avril : piquetage de briques


Jean-Michel sur la cloison en briques


Feu le placard de la cuisine...


... et le conduit de cheminée (opération peut-être vaine puisque la cheminée qui ne nous plaît pas vraiment sera, un jour, remplacée par un poêle à bois).

17-18-19 avril : on attaque la "pièce du milieu"...

... qui sera à terme la salle à manger et sera intégrée au salon quand on aura descendu le mur de briques (pour ça, il faut remplacer la poutre existante, pas assez porteuse, par une poutre en "i", mais ça c'est une autre histoire). Donc piquetage, démontage du plafond (polystyrène, plâtre, lattis, on commence à bien connaître ce millefeuille) :


La dernière rangée est remplie de blé... (isolant écolo ?)

... qui tombe au sol en dégageant une poussière irrespirable...




mercredi 14 avril 2010

Week-end 11 et 12 avril, le prunus...

... provisoirement sauvé, après coupe des branches arrachées par la tempête et délierrage



Week-end 11 et 12 avril, revue de détails

Marilyn a commencé à rassembler les tuiles en bon état éparpillées sur le terrain (dont certaines ont servi à la réparation du toit par Gwendal)...

... ainsi que les briques, parfois estampillées au nom de leur fabrique

Trouvés aussi, quelques vieux fers de percherons.

Week-end 11 et 12 avril, encore des bébêtes


Nous continuons de découvrir nos colocataires :


Une belle fourmilière

Une grenouille, Mathieu pense que c'est une grenouille "rousse". Wikipédia : "Chant : sourd, ronronnant, portant peu car émis souvent sous l'eau". Elle ne doit donc pas être du même modèle que celles de la mare de la Haute Poignandière, qui font apparemment un vrai concert en été. On verra bien, on a fait un "lâcher de têtards" dans notre mare samedi...


Pas pris en photo : un renard aperçu dans le pré à vaches.

Week-end 11 et 12 avril, cuisine : réparation du toit de la grange

La tempête avait fait tomber une chatière, placée juste juste au dessus d'une poutre qui depuis prenait l'eau. C'est Gwendal, qui nous a rendu visite dimanche après-midi, qui oeuvre. Et Mathieu qui tient l'échelle.





Vue depuis la fenêtre de la future salle à manger





Week-end 11 et 12 avril, cuisine

A l'intérieur, nous avons un peu avancé dans la cuisine :

Décollage du reste du polystyrène pour Martine...

Piquetage d'un mur pour moi...


... Et voilà le résultat. A part l'encadrement du placard (Placard que l'on démontera le week-end prochain), pas de briques de ce côté, le conduit de cheminée est doublé de pierres.