En continuant à rendre ce jardin praticable pour un être humain autre que Mike Horn, et donc en enlevant les orties, le lierre et les ronces, le tout brûlé dans un écobuage qui n'a de respectueux de l'écosystème que constitue le jardin que le préfixe, nous contribuons immanquablement à faire déménager toutes les bestioles qui pourtant nous ravissent. En détruisant les orties, on prive de refuge et de nourriture les escargots et des tas d'insectes. Moins d'insectes, moins d'oiseaux (qui de toute façon ne viendront plus nicher dans les ronces, dont les épines constituent une protection idéale contre les prédateurs). Plus de ronces, plus de maison pour les couleuvres non plus ? Bref, c'est avec un pincement au coeur que nous regardons notre jardin devenir de plus en plus beau. On a pour l'instant décidé de laisser un coin sauvage pour tout ce petit monde, Mathieu a vaguement parlé de réinventer le jardin en créant des bosquets de ronces et des massifs d'orties, qu'il suffirait peut-être de jeter un regard nouveau sur ces plantes considérées comme nuisibles, tandis que j'aimerais une "rocaille à couleuvres" sur le haut du terrain... Bonne idée, non ?
Il y a 8 ans